5. Pourquoi et comment se comparer à la concurrence ?
Sur une serp (page de résultats d’un moteur de recherche), les pages ne sont jamais affichées en vrac : elles sont systématiquement classées. Dès lors, tous les outils qui aident à avoir un impact SEO doivent être manipulés avec des pincettes. On veut être devant un ou des concurrents. Etre un peu meilleur suffit. Pas besoin d’être infiniment meilleur et d’augmenter le risque de suroptimisation.
Table des matières
1.Pourquoi utiliser un outil d’aide à la rédaction web ?
2. L’idée de la compréhension sémantique par le moteur
3. Comment fonctionne yourtext.guru ?
4. Qu’est-ce que le guide premium et l’outil d’analyse de l’optimisation sémantique ?
5. Pourquoi et comment se comparer à la concurrence ?
6. BONUS : Comment fabriquer un cocon sémantique avec yourtext.guru ?
lors, il est essentiel de se comparer à la concurrence. Cela permettra au passage de savoir s’il est réaliste de ne miser que sur la sémantique pour obtenir un bon positionnement.
Nous allons procéder avec un exemple. Prenons la requête “shakespeare”.
Pour rappel, chez Majestic, le CF, c’est la puissance brute (c’est généralement considéré comme corrélé avec le PageRank), et le TF c’est un indice de confiance.
Le premier site est la page Shakespeare de Wikipedia France, avec des scores immenses en tout. Sans surprise la page est première.
Ensuite, c’est la page Wikipedia EN de Shakespeare qui sort. Les scores sémantiques ne sont pas les plus hauts de la serps, c’est logique, un site anglais ne peut pas être complètement optimisé pour le Francais. La page est malgré tout très puissante grâce à ses scores de popularité énormes.
La page en position 8 sur le domaine du MIT a le même “problème”, avec un TF très élevé.
Pour la plupart des autres pages, on a le sentiment que c’est bien la puissance sémantique qui permet de les faire apparaître en plutôt bonnes positions. Les scores de popularité ne sont généralement pas trop éloignés les uns des autres.
Mais il y a une anomalie particulière. C’est la page du domaine vikidia.org. Cette page est optimisée, certes, mais pas du tout avec une suroptimisation. A telle point d’ailleurs que c’est la seule page en français qui n’a pas un score de 100% en DSEO. Par ailleurs c’est la page qui a les moins bonnes métriques de la SERP en terme de popularité. Etonnant.
Alors, si je souhaite arriver sur cette SERP pour la requête Shakespeare, on a l’impression qu’il faut :
- avoir une énorme popularité et confiance
- optimiser largement, et atteindre 100% en DSEO tellement les textes seront suroptimisés (c’est le signe de contenus encyclopédiques. On trouve tellement souvent le mot shakespeare par exemple dans les textes que c’est difficile de ne pas crier à la suroptimisation).
Sans doute qu’avec un CF et TF de 23 et plus et un très bon contenu (similaire à celui d’un wikipedia), je peux espérer me positionner dans le top.
Ou alors, si je n’ai pas la possibilité d’obtenir tant de popularité, je peux tenter de m’engouffrer dans la brèche que semble avoir trouvé wikidia : optimiser le texte sans trop forcer et surtout resteindre le score de DSEO.
Bien évidemment une SERP ce n’est pas que de la popularité et de la sémantique. Mais une telle étude des concurrents permet de savoir à quel niveau je dois, pour la partie sémantique au moins, situer l’optimisation. Et éventuellement faire la part des choses entre le gain que je peux obtenir grâce aux contenus et le gain que je peux avoir en accentuant davantage la recherche de backlinks.
Ne cherchez donc pas toujours à atteindre le score le plus haut possible. Il faut simplement être meilleur. Plus de liens que les concurrents, plus d’optimisation sémantique, plus de qualité graphique. Pas la peine d’être un chef-d’oeuvre en tout, simplement être un petit artisan qui fait toujours un peu mieux que ses concurrents.
Maintenant que vous savez tout de l’utilisation de yourtext.guru, je vous propose de finir en beauté avec un billet bonus :
> Comment fabriquer un cocon sémantique avec yourtext.guru ?